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un rien sur tout
15 février 2012

Article premier

Voilà comment je commence mon aventure. 

Parce que aujourd'hui, tout ce qui fait le monde semble se déverser sur l'immense océan du net. 

Tout se déverse désormais par une seule porte d'entrée, le dieu Goog'. 

Et de ce tout, que voit -on  remonter à la surface ?

On pourrait s'attendre à voir enfin l'intelligence humaine inonder nos écrans, que toutes les récoltes culturelles du monde y plantent savoirs et idées, et qu'enfin cela puisse changer les esprits.

Hélas, ce qu'on y voit est tout autre : écrits sans intérêts, commentaires à l'emporte-pièce, réactions virulentes.

Le monde qui était invisible finalement avant l'apparition de cette toile, baignait dans une médiocrité qui s'étale maintenant au vu et au su de l'univers, et pour l'éternité. 

La médiocrité des esprits, des peuples de pays qui se bercent dans l'illusion de la supériorité intellectuelle, de la suprématie des avancées de la civilisation. Médiocrité de la langue, de la réflexion. Mais également haines multiples, agressivités outrancières et gratuites, violences au delà de toute croyance.

Internet a généré une vitrine d'une réalité que l'on n'aurait jamais imaginé. 

Et à côté de cela, ceux par qui le monde avance chaque jours, les observateurs, les commentateurs, les militants et les décideurs,  envahissent cet espace, non pour porter des paroles sages et dignes de l'esprit des lumières, mais en ajoutant à la babélisation, en vendant du faux, du clinquant, du superficiel, du mensonge. Ils y font des affaires, puisque c'est leur gagne-pain, leur fond de commerce. Il y gagne, en ajoutant du désordre, de la désinformation, de l'instantané. 

J'ai deux choix : ou me taire, et considérer que je devrais juste essayer de vivre à l'écart de ça. Ou participer, à ma façon.

Rester à l'écart, ce n'est ni lâcheté, ni démission, ni désertion. C'est rester aussi à l'abri. 

Mais c'est aussi laisser quelques esprits en devenir, quelques enfants ici ou là qui ont capté mon intérêt et mon affection, pris aux pièges de ce manège débilitant.

Pour ces enfants, et pour d'autres, je préfère participer. C'est ma façon personnelle de leur assurer que je ne leur lâche pas la main.

Ce soir du 15 février, je commence une aventure ....

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